Elewen, jeune fiille aux cheveux chatains, légèrement retroussés, monta dans le taxi suiet à un dernier adieu adressé à ses parents. Le chauffeur, assez silencieux au début, attendait qu'Elewen engage une conversation. Il abandonna très vite cette idée.
- Au fait, c'est quoi ton nom ? demanda-t-il avec un regard insistant à travers le rétroviseur.
- Elewen, reçu la vieille tortue en tant que réponse, considérée comme moins que rien.
- Ah.
Voyant que les choses ne s'arrangeaient pas, le chauffeur tenta une nouvelle approche :
- Le voyage risque d'etre long...
- ...
Et la pluie commença.
- Quelques heures plus tard -
- Bon, Elewen, c'est pas que je t'aime pas, mais... voilà. Tu es arrivée.
Elewen se dégagea attivement de la voiture avec sa petite valise. Elle se contenta d'un bref aurevoir avant de se lancer vers la mairie. Elle ouvrit la porte comme elle pouvait avec la valise dans son autre main, et arriva à la réception.
- Bonjour, je suis Opélie, dit la réceptionniste en ouvrant son joli bec. Tu es Elewen, c'est ça ?
- C'est exact.
Opélie fouilla dans son tiroir et en sortit quelques papiers. Elle les regarda attentivement, puis informa :
- Tom Nook s'est arrangé pour te trouver une petite maison, tu la trouveras en traversant le lac par le pont le plus proche. Tu te contenteras de continuer tout droit. C'est la maison au toit turquoise. Tu verras, elle a une boite aux lettres rouges. C'est la seule maison possédant des dalles juste devant, tu la reconnaitras vite.
- Merci beaucoup.
- Tom Nook ne devrait pas tarder. Attends-le chez toi. C'est le vendeur le plus important du village.
- D'accord, je l'attendrais.
Elewen prit sa valise à deux mains, la traina vers la porte, quand soudainement, après une petite hésitation, Opélie lui proposa :
- Si vous voulez, on peut garder votre valise. Nous vous la rapporterons chez vous...
- Non merci, ça ira.
Alors Elewen rouvrit la porte, s'y faufila et sortit du batiment. Elle s'en voulait d'avoir parlé trop sèchement à Opélie. On voit rarement des pélicans aussi gentils...
A peine avait-elle quitté la mairie qu'un grand oiseau lui bloqua le passage.
- Bonjour, je m'appelle Napoléon.
Intimidée, Elewen répondit :
- Heu, bonjour... Moi, c'est Elewen.
- Enchanté.
Ils se serrèrent la main. Napoléon avait une sacrée poignée, mais Elewen ne le trouvait pas si méchant. Elewen lui dit alors qu'elle venait juste d'aménager, qu'il pourrait passer après.
Alors Elewen continua sa route. Elle arriva devant sa maison.
Elle ouvrit la porte.